Gagner en discipline et en constance
Nous ne sommes pas égaux et égales face à la discipline, qui varie selon notre vécu, notre contexte de vie, notre motivation et bien d’autres éléments.
Mais comment pouvons-nous gagner en discipline ?
Si nous souhaitons conserver une nouvelle habitude, elle doit être suffisamment répétée pour s’inscrire efficacement sur le long terme.
Nous sommes au début de l’année et généralement, cette période sert à la mise en place de nouvelles résolutions. Même si une partie du monde de la santé (le fitness par exemple) aura tendance à profiter de cette motivation ponctuelle pour sortir sa panoplie d’abonnements et d’attrape-clients, il peut être tout de même bon de profiter de cet élan de motivation pour instaurer de nouvelles habitudes.
Nous avons toutefois tendance à être trop gourmand-e. Une nouvelle habitude, sans constance, permet difficilement de conserver une bonne discipline pour atteindre nos résultats. Voilà pourquoi j’aime proposer la voie de la modération…
… mais même avec ce genre de conseil, ce n’est pas toujours gagné
Le monde des réseaux sociaux pullule de conseils (bons comme mauvais) concernant les habitudes. Même s’ils semblent attirants, la réalité de la vie rend souvent les nouvelles habitudes difficiles à tenir sur la durée.
Je vous propose deux éléments (non exhaustifs) à prendre en compte :
Notre énergie disponible
Nous avons un quota de discipline disponible sur 24 heures. Cette quantité est largement influencée par l’énergie que nous avons à disposition, elle aussi sur 24 heures. Plus nous sommes en forme, moins les contraintes de notre journée nous fatigueront. Notre discipline peut ainsi fluctuer de jour en jour, de semaine en semaine et de mois en mois. Prendre en compte ce point lors de la mise en place d’une nouvelle habitue est essentiel pour éviter d’abandonner lors des périodes difficiles.
Notre tolérance face à la contrainte
J’ai pour habitude de dire que notre corps s’habitue à la contrainte mais également à l’absence de contrainte. Sans oublier qu’une contrainte mentale ne semble pas nous impacter de la même manière qu’une contrainte physique (la production hormonale, la stimulation de certains récepteurs et bien d’autres éléments peuvent différer).
Je vais prendre un exemple pour vous illustrer cette tolérance :
Thomas est un bricoleur et un sportif qui a grandi dans une famille très active (vive les weekends de randonnées, les semaines au ski, la piscine l’été et les matchs de tennis durant son enfance et son adolescence). Il y a de fortes chances qu’il soit plus à l’aise dans l’apprentissage d’une nouvelle discipline sportive que son collègue Marc qui ne pratique régulièrement une activité physique que depuis quelques années. Par contre, la reprise d’une formation sera peut-être plus aisée pour Marc, qui a fait de longues études et qui a toujours fréquenté les lieux culturels que pour Thomas.
Ce n’est jamais aussi simple (et heureusement) mais cet exemple doit avant tout vous rappeler de ne jamais sous-estimer vos contextes de vie passé et actuel lorsque vous souhaitez mettre en place de nouvelles habitudes
Loin de moi l’envie de vous démotiver mais les réseaux sociaux regorgent de bons conseils qui peuvent nous être inadaptés. Discuter avec un-e thérapeute/coach/diet qui prend le temps d’individualiser ces bons conseils à votre mode de vie me semble important pour gagner en discipline et en constance.
Mais pas de panique, je vais tout de même essayer, dans un futur post, de vous proposer quelques « exercices » pour améliorer votre discipline.