Encore craqué ? T’as vraiment aucune volonté ! 

Prenons un contexte bien connu : une personne, qui travaille toute la journée assise à traiter des dossiers, veut perdre du poids. Cette personne ne déjeune pas, elle mange correctement à midi et mange peu le soir au souper, car elle suit actuellement un régime hypocalorique. Fréquemment, lorsqu’elle rentre du travail vers les 17h, elle est prise par une envie compulsive de manger des aliments « dégueu », gras et sucrés. Lorsqu’elle le fait, elle se flagelle mentalement en se disant qu’elle n’a vraiment aucune volonté. 

Il est important de comprendre que, dans des cas tels que celui-ci (et ils sont fréquents), le problème ne vient pas uniquement de l’alimentation : une baisse de l’estime de soi (je suis nul, j’ai encore craqué, etc.) couplée à une méconnaissance du fonctionnement du corps humain peut être responsable de la prise de poids de cette personne (n’oublions quand même pas que le contrôle calorique reste la base de la perte de poids). 

Si nous osons une brève analyse du problème, le manque de calories engrangées en début de journée accumulera une sorte de « dette d’énergie » où votre corps vous dit : « t’es bien gentil coco ou cocotte ! Je vais puiser dans mes réserves mais tu devras me rembourser ! ». Le stress de la journée peut inhiber votre faim, vous ne vous acquitterez donc pas tout de suite de votre dette. Au contraire, elle s’accumulera progressivement jusqu’au moment où votre stress de la journée disparaîtra. Les sensations de faim faisant leur retour, votre corps s’exprimera : « Je te l’avais dit l’ami ! ». Il va vous demander une source d’énergie directe « généralement un aliment au goût sucré, mais ça peut être également du salé » avec un côté réconfortant (du gras généralement).  

Cette récompense en fin de journée n’est pas anodine, elle pourrait, avec le temps, se transformer en aliment « réconfort ». 

Vous vous reconnaissez dans cet exemple ? Comment s’en sortir ? 

  1. Trouvez des alternatives saines comme goûter en fin de journée pour ne pas craquer sur des aliments trop riches. 

  2. Déculpabilisez puisque, en fin de compte, ce n’est pas toujours qu’une question de volonté. 

  3. Évitez la bombe de la compensation énergétique en fin de journée en consommant plus de calories plus tôt dans la journée. 

Précédent
Précédent

“Mais Yannick, à quoi sert un·e naturopathe ?”

Suivant
Suivant

Témoignage: reconnexion à soi par le froid